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samedi 28 mars 2015

Dans la série insolite...

Alors que l'article sur les grandes surfaces et l'alimentation n'est pas encore assez documenté, un petit avant goût de curiosités, dans l'hyper U de la Galleria :


Une grande cage de crabes vivants, faites votre choix


Bon appétit !

mercredi 25 mars 2015

Fast and furious ou plutôt slow and slow

Aujourd'hui un petit article sur la conduite et la voiture en Martinique. Le mot d'ordre est : ne soyez pas pressés. De ce que j'ai pour l'instant expérimenté, la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h sur quelques portions de la rocade à Fort de France, mais dans l'ensemble on roule plutôt à 70, voire à 50. A ces vitesses maximales autorisées, on peut facilement enlever 20 km/h, les martiniquais aimant bien se traîner, particulièrement devant les radars fixes (de 60 on passe à 30, oh joie, oh bonheur). Les insertions dans les ronds points se font avec la même nonchalance, il est presque d'usage d'attendre que le rond point soit vide pour s'y insérer.
La Martinique étant très vallonnée, dès qu'on s'éloigne un peu des grandes artères, on se retrouve sur des petites routes de montagne au milieu des bananeraies.

Concernant l'essence, ici seulement le choix entre du gazole ou du sans plomb (1,35 € en ce moment), les prix sont fixes sur toute l'île donc pas de casse tête pour trouver la station la moins chère ! Et on reste dans sa voiture à la pompe, des employés viennent nous servir (on demande le plein ou un montant).

Je n'ai jamais croisée autant de voitures avec des plaques d'immatriculation "non réglementaires", caractères d'écriture fantaisie, couleur noire ou même rose.


dimanche 22 mars 2015

La plage de la saint Valentin

Bien que ce ne soit plus l'époque (et heureusement pour moi qui cherche plutôt les plages désertes), direction aujourd'hui la plage la plus romantique de l'île, Anse grosse roche, sur la côte atlantique sud !


Levée encore plus tôt qu'en semaine (6h), j'arrive vers 8h20 sur le parking de la plage du petit macabou. Je vois beaucoup de tentes entre les palmiers, cela fait camping sauvage quelque peu menaçant... Une de mes collègues m'appelle pour me dire que je suis folle de partir toute seule en randonée, qu'il y a des fous partout, me voilà très rassurée, d'autant que je croise un homme un peu plus loin avec un grand sac et une machette... Le début de la randonnée pour l'anse grosse roche s'annonce un peu stressant, heureusement je croise rapidement d'autres randonneurs, je commence à me détendre !



Le sentier dans la forêt qui longe l'anse du grand macabou est peuplé de crabes et autres bernard l'hermite, je mets des chaussures fermées au cas ou...
Changement de décor par rapport à dimanche dernier, de ce côté les plages sont de sable blanc !


Anse du grand macabou
Après une petite montée, on surplombe les plages dans un décor désertique.

Vue sur l'anse grosse roche

Après une bonne heure de marche, me voici arrivée à la fameuse anse grosse roche, et son côté romantique, où armée de ma crème solaire indice 50 je vais passer la journée:




Résultat des courses après cette belle après midi, quelques coups de soleil, moins violents et moins étendus que la semaine dernière, mais surtout comme j'avais oublié mes lunettes de soleil et que j'ai fait des siestes, j'ai un méchant coup de soleil sur les paupières !


dimanche 15 mars 2015

Une écrevisse à la plage

Aujourd'hui dimanche, jour off et qui promet d'être ensoleillé, direction la plage !! Pour ne pas tomber tout de suite dans le cliché (mais également pour éviter d'être serrés comme à Copacabana et les bouchons au retour), je décide d'aller dans le nord avec ses plages sauvages de sable noir.
Départ 7h pour pouvoir se garer facilement, et une cinquantaine de kilomètres plus tard, aux environ de 8h j'arrive à l'Anse Céron.


Je suis la deuxième sur le parking et la plage est quasi déserte à cette heure (ce qui ne sera plus du tout le cas vers 16h quand j'y reviendrai).


Anse Céron

Mais l'Anse Céron n'étant pas le but de ma journée, je ne m'y attarde pas et continue à pieds sur la route escarpée et pleine de nid de poules vers l'Anse couleuvre pendant 20 bonnes minutes. Par chance, la montée n'est pas trop pénible, il ne fait pas encore trop chaud et le vent rafraîchit. Arrivée au dernier dernier parking et fin de la route, après une traversée de ruines, l'Anse couleuvre  est également déserte.



Anse couleuvre
Anse couleuvre depuis le chemin de randonnée

Direction maintenant le début du chemin de randonnée vers Grande Rivière (20 km), que je vais devoir revenir faire, pour atteindre deux autres anses, l'Anse lévrier puis l'Anse à voile. L'Anse à voile étant trop ventée à mon gout (observez plutôt comme les arbres semblent décoiffés), je reviens à l'Anse lévrier où je passerai le reste de la journée (il est 10h).

Anse à voile

Anse lévrier
Le soleil jouant à cache cache avec les nuages jusqu'à 13h environ (et y arrivant bien), j'ai presque froid en maillot de bain, et vais juste me tremper les pieds. Ces fameux nuages finissent par disparaître en début d'après midi, et là je peux enfin profiter de l'eau pour me rafraîchir ! On y rentre presque sans réfléchir et l'eau est tellement claire !
Quelques heures plus tard et malgré mes nombreux tartinages de crème solaire, je sens comme une sensation de chaleur au niveau de mes pieds, mes bras, mes cuisses, bref partout ! Je sens qu'il est comme temps de partir, d'ailleurs ma plage commence à se remplir (de seule nous sommes au moins huit), et j'ai encore un peu de marche à faire ! 
Le chemin du retour ne ressemble guère  celui de l'aller tellement il y a de voitures garées au bord de la route. L'Anse Céron si calme ce matin est bondée, quelques personnes ayant même amené leur sono.

Saint Pierre et la montagne Pelée sur la route du retour, qui méritera un article quand j'irai la visiter ;

Saint Pierre

Verdict en arrivant, pire qu'à Morro de São Paulo, je suis une écrevisse ébouillantée des oreilles aux pieds !

vendredi 13 mars 2015

Le port de la pointe des Grives : The journey

Ce matin, levée 5h30 (encore nuit), pour aller chercher ma voiture au Port de la Pointe des Grives. Les bureaux ouvrant à 7h et fermant à 12h (on était vendredi),  je voulais y aller tôt au cas où tout n'irait pas comme sur des roulettes, ce qui fût d'ailleurs le cas, mais chaque chose en son temps.
Vers 6h45 me voila donc en route en short et tong sous un soleil déjà bien chaud (environ 25°C), pour aller prendre et tester le concept du taxi-co (taxi collectif, très répandu ici, pour compléter le petit réseau de bus très centré sur Fort de France). Bien entendu je ne savais pas ni vraiment où, ni comment prendre ce moyen de transport, premier contact avec une lycéenne qui attendait le bus, qui m'a renseignée et même hêlé le taxi (avec l'index, attention).
Renseignement pris il va bien sur Fort de France, je lui demande s'il peut me déposer vers la Pointe des Grives (c'est sur le chemin), je crois entendre un oui, parfait je me dis qu'à 7h j'y serais ! Ambiance ambiance dans le taxi, la radio qui énumère toutes les cérémonies d'enterrement du lendemain... Au final, après quelques embouteillages, nous arrivons à la gare routière (RIEN à voir avec là où je voulais aller), génial, la matinée commence bien. Le chauffeur me dit de prendre un bus, quelque part...Heureusement grâce à mon abonnement téléphonique que j'avais pris soin de commander avant de partir, je peux trouver les infos sur internet, et commence mon parcours dans les rues de Fort de France. Les rues sont vides, la ville s'éveille...


Rue piétonne vide à 7h

Le théâtre Aimé-Césaire dans l'ancien hôtel de ville au détours d'une ruelle

 Je finis par prendre un bus m'emmenant vers le stade de Dillon, il est bien 7h40... J'ai comme information que le bureau des recettes des douanes se trouve en haut du stade, je me crois en bonne voie pour y arriver rapidement. Erreur, je prends une direction au hasard, trouve des bâtiments dont aucun ne correspond, décide de regarder un coup sur Google map, vois que c'est à l'autre bout du stade, je remarche pendant 10 bonnes minutes, ne trouve rien, commence à désespérer, il est 8h passé... Je finis par trouver quelqu'un qui me montre le morne (la colline), à côté du stade et me dit que c'est là haut, mais que le chemin direct est fermé, je dois à nouveau faire le tour du stade... 20 bonnes minutes plus tard, me voici en haut du morne, enfin arrivée aux douanes ! 

Centre d'affaire Agora, en pierres de Bavière

J'entre au hasard dans un bureau, l'employée à l'accueil m'ignore royalement et continue sa conversation perso pendant 5 bonnes minutes, puis me demande enfin ce que je viens faire, toujours au téléphone. Je suis au bon endroit, ouf ! Je commence à sortir mes papiers et là elle me demande un contrat de travail alors je n'en ai pas encore signé...J'ai juste une attestation de recrutement, mais elle me dit que ça ne convient pas, il leur faut une preuve que je vais bien rester ici au moins un an... Après mon périple de ce matin, le coup est dur à encaisser, et je ne me vois pas tout recommencer lundi. J'insiste un peu en lui demandant de lire mon attestation, sa conversation téléphonique se termine enfin, et l'attestation semble finalement convenir, je reprends espoir ! "Avez vous le reçu du paiement des frais de débarquement" "Heu non, je n'y suis pas encore aller, sur conseil de mon transporteur, voulant m'éviter un aller retour" "ça ne va pas, il faut descendre au port payer les frais de débarquement, PUIS remonter aux douanes, PUIS redescendre au port récupérer la voiture. Vous êtes à pieds ? ça va vous faire une trotte"
Elle trouve une dame qui redescend et qui m'y emmène, parfait, il est maintenant un peu plus de 9h.
Je suis accueillie tout de suite, les papiers sont vérifiés "rapidement", je paye et je repars donc à pied. Pour remonter c'est facile il suffit de suivre la route.

La route


La route 2 fois deux voies, limitée à 70 km/h, et sans trottoir ou glissière de sécurité. Je me colle le plus possible vers l'herbe et marche vite. Une voiture s'arrête vers le haut du parcours, m'ayant prise pour une de ses connaissances, et me permet de faire les derniers mètres plus en sécurité. 
Je donne les papiers et paye les frais de douanes, je sors du bureau vers les 10h, je dois à nouveau redescendre cette route et décide de la prendre de l'autre côté, car comprenant des glissières de sécurité. Je marche donc dans les hautes herbes quand soudain je tombe sur...


une vache ! Attachée sur le bas côté, je m'approche doucement pour voir si elle est craintive ou agressive, mais ça va, elle ne m'attaque ni n'essaie de s'enfuir. 
Je fini par arriver au port, je présente mes papiers et c'est bon je récupère ma voiture ! Tout va bien, toutes mes affaires sont là, elle démarre au quart de tour, mon périple est terminé !

Bilan : partie 6h30, et de retour vers 10h30, un record... Mais une voiture en bon état et avec toutes mes affaires ! ah et trois martiniquais m'ont donné leur numéro de téléphone, heureusement qu'ils croyaient que je n'avais pas encore de téléphone local...

jeudi 12 mars 2015

Le grand départ


Le grand jour est enfin arrivé, c'est le départ !


Après avoir tassé et écrasé tant bien que mal mes affaires restantes dans mes trois bagages, direction Paris, pour une dernière soirée très réussie, salade de méduse et cosmo, (merci Marie <3) en métropole.

Salade de méduse dans un restaurant coréen

Le lendemain matin à jeun, une épreuve physique m'attendait, le trajet jusqu'à l'aéroport fut rude ! Quelques gentils parisiens m'aidant de temps en temps (passage des quelques marches qu'il faut monter pour rentrer dans le rer C) en choisissant le bagage le plus léger (mais je n'allais pas les décourager dans leur geste). Le coup de massue final fut les escaliers à descendre à Rungis la Fraternelle pour rejoindre le T7. C'est là que l'on se rend compte que les transports en commun sont loin d'être tous adaptés aux personnes en fauteuil...
1h40 avec des pauses tous les 50 mètres plus tard, j'ai atteint Orly et le chariot de la délivrance pour mes bagages.
Arrivée au check-in, il s'est avéré que j'ai porté, tiré, trainé et poussé plus que mon propre poids; par chance j'ai eu affaire à un monsieur compréhensif au comptoir qui ne m'a pas fait payé mes kilos supplémentaires (alors que quelques personnes deux comptoirs plus loin devaient refaire leur bagages).


Après un petit déjeuner bien mérité, direction l'embarquement où j'ai eu droit à une fouille approfondie de mon sac à dos, comme nombre d'autres (ah vigipirate), si fait qu'à peine arrivée à la porte d'embarquement, hop direction l'avion et décollage immédiat pour Fort de France.



Paris

    
Martinique