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dimanche 27 septembre 2015

La montagne Pelée round 2

Des amis à ma coloc étant de passage cette semaine, nous avons donc décider de retourner faire la Pelée. Le pari fut pris d'y aller très tôt, au levé du soleil pour tenter d'avoir une vue dégagée.
Levés 4h30 pour un départ prévu à 4h45 (ce fut finalement 5h20), nous sommes arrivés en bas une heure plus tard, vue dégagée, cette fois la randonnée s'annonce splendide !

Presqu'ile de la Caravelle au fond avec le levé du soleil
 L'ascension toujours aussi difficile (voire même peut être plus quand on connait le chemin et que l'on sait ce qu'il reste encore à parcourir), nous offre des paysages à couper le souffle.


On aperçoit même la Dominique !
 Avec un temps pareil, pas question de faire la Pelée à moitié, on enchaîne sur le chinois (enfin juste les filles, les garçons eux se reposent...), pour ensuite faire le tour de la caldeira.

Vue de la caldeira depuis le haut du chinois
La fin de la randonnée s'effectue dans la brume et même sous la pluie, on a bien fait de mettre le réveil, à une heure près on ne voyait plus rien !
Pari gagnant pour cette fois !

lundi 21 septembre 2015

Un lundi à Fonds Saint Denis

Cela fait maintenant un petit moment que je n’ai relaté mes expéditions ici, et pour cause, une certaine routine s’est mise en place lorsque je travaille, mon seul jour de repos je le passe à la base nautique pour faire de la planche à voile, et lors de mes dernières vacances je suis rentrée sur le vieux continent.
J’ai normalement une semaine devant moi, je devrais donc écrire quelques nouveaux articles !
Aujourd’hui pas de vent donc pas de planche à voile en vue, je décide de faire une petite randonnée dans la jungle au nord caraïbes, à Fonds Saint Denis.

Après une bonne demi-heure de voiture sur une route sinueuse avec passage d’un petit gué en fin de parcours, je trouve le panneau indiquant le début de la randonnée. J’ai un peu faim, il est midi, mais je n’ai pas trouvé le restau n’étant pas arrivée par la route indiquée dans le guide. Au moins j’ai de l’eau.


Il s’agit d’une marche le long du canal de Beauregard, directement sur le petit muret. D’un coté il y a le vide, de l’autre l’eau, il ne s’agit pas de glisser ou d’avoir le vertige !


Je marche un petit quart d’heure, et j’arrive en haut d’une petite cascade, le canal a disparut ! Aucune indication, comme d’habitude, j’enlève mes chaussures, décide de remonter un peu le cours de la rivière pour voir si j’aperçois de nouveau le canal, non, je rebrousse chemin, tente de suivre une trace dans les herbes sur le côté de la rivière, celle-ci s’éloigne trop du cours d’eau, je fais à nouveau demi-tour et décide de retourner à la voiture. J’ai perdu au moins trois quart d’heure, je suis ravie ! Je croise un vieil antillais avec une machette (à croire qu’ils sont tous armés), et lui demande si par hasard il ne connaîtrait pas la rando que je souhaite faire.

Il s’avère que je me suis trompée de sens, il me montre d’où je dois partir (pas sûr que j’aurai trouvé toute seule), et s’étonne de me savoir randonnant seule (« ça peut être dangereux »). Je continue donc avec une petite trouille au ventre, mais tout se passe bien. Petit parcours très agréable quasi tout plat, à flanc de montagne, jolies vues sur la vallée et la mer en fin de parcours. 





Un petit animal insolite m’ouvre la voie sur le retour.

Chèvre fuyant devant moi


Je fais un temps sur le retour (moins d’une heure) que je finis sous un déluge, merci à mon gore-tex je préserve mes affaires de la pluie ! Je ne peux pas en dire autant pour mes chaussures, flop-flop, c’est comme si je marchais dans une rivière ! Elles risquent de mettre plus d'une nuit pour sécher, donc pas de rando pour demain...

Redescente sans encombre sur le Carbet où je voulais manger une glace (cf autre article), déception, fermé le lundi !

mardi 4 août 2015

Comment j'ai failli me faire arnaquer par Air Caraibes

Rentrant sur le continent européen au mois d’août, période de forte affluence dans le sens Antilles-Métropole, je réserve mon billet dès que je sais que j'ai quelques jours de vacances. 
Mon billet aller est échangeable au cas où l'on m'accorderai un peu plus de congés.
Un peu plus d'une semaine avant mon départ présumé,bonne nouvelle, je peux finalement partir plus tôt !
Je me rue donc sur le site d'Air Caraïbes en sortant du boulot pour connaître les tarifs de mon changement de billet. Plus de place en classe soleil (= eco), je grimace, et décide d'aller à l'aéroport le lendemain au cas où ils aient des propositions moins onéreuses.
Me voici donc dimanche soir au comptoir d'Air Caraïbes, l'homme, à l'amabilité plus que moyenne, à qui j'expose ma demande me sort un prix encore plus exorbitant que ceux que j'avais vu la veille, et même pas dans une classe supérieure. J'essaie d'avoir des explications par rapport à ce que j'ai vu en ligne, je tombe sur un mur, "voila ce que j'ai sur ma machine, je n'ai pas de comparaison avec les prix internet". "Qu'est ce que vous décidez ?" Je décide de réfléchir car je n'ai pas gagné au loto. Je saute sur mon téléphone et utilise le magnifique réseau 3G de l’aéroport pour vérifier les propositions en ligne et oh miracle, une proposition d'échange que je n'avais pas eu la veille, plus de 3 fois moins cher qu'au comptoir Air Caraïbes ! J’achète aussitôt, des fois que l'offre ne disparaisse le temps que je rentre ! 
Verdict : en ce qui concerne le service Air Caraïbes, il est bien plus performant en ligne ! Cela m'apprendra à vouloir faire travailler des humains ! 

dimanche 28 juin 2015

A la conquête du volcan

Ce samedi matin, c’est le grand jour, nous partons aux aurores faire la montagne Pelée. Levées 5h, départ à 6h, à 7h nous arrivons sur le parking au niveau du premier refuge et commençons l’Ascension (oui elle mérite bien la majuscule, ce fût rude !).




La visibilité est quasi nulle, nous montons dans un brouillard/brume épais, et nous ne voyons même pas la montagne. Des marches artificielles en bois nous permettent de débuter la randonnée, et ensuite place aux cailloux glissants et peu stables, avec des parties où il faut mettre les mains. Après une heure de marche nous arrivons au deuxième refuge et décidons de pousser jusqu’au chinois malgré le brouillard et le vent. Le chemin descend à pic dans le cratère (que nous ne voyons pas) puis remonte tout aussi à pic.




 Nous dégoulinons, non pas de sueur, le coupe-vent est bien supporté, ainsi que la polaire en guise d’écharpe, mais à cause de l’épaisse brume. A mi chemin de notre objectif, un vent très violent se lève nous obligeant à faire demi tour, en plus du chemin en pierres glissantes les conditions deviennent trop dangereuses. Le temps s’est dégagé pendant à peine 5 secondes, laissant apercevoir le paysage, mais il nous faudra revenir pour espérer voir toute les côtes martiniquaises ainsi que celles de la Dominique, ou tout simplement le sommet de la montagne.

Malgré cette absence quasi totale de visibilité, il fut très agréable de randonner dans ce paysage tropical, et la vue du parking s’était un peu dégagée lors de notre retour vers 11h (nous avons croisé un nombre assez incroyable de personnes commençant  la rando à 10h, dans des conditions toujours aussi mauvaises).


Vues "dégagées"







mercredi 17 juin 2015

Ceci est un Kebab en Martinique

En tant que grande fan de kebab (Mustafa Kebab Berlin <3), j'en avais repéré un aux 3 ilets, et en ce dimanche, après le cours de windsurf par grand vent, une bonne sieste et un coucher de soleil, je me suis décidée à pousser la porte du Kebab juste en face de l'Anse Mitan. Je commande un classique, ils ont un grand choix de sauces, j'en salive d'avance.
Mon kebab arrive enfin, je retourne sur la plage pour le manger et là je découvre ceci:
Kebab
Apparemment le pain traditionnel n'est pas arrivé jusqu'ici, 3 rondelles de tomates se battaient en duel avec les feuilles de salade et les oignons en guise de garniture, pas de chou, bref un sandwich qui n'a de kebab que le nom, et malheureusement pas vraiment le gout...
Heureusement que la vue rattrape la déception du dimanche:

samedi 13 juin 2015

Total Blackout

Le weekend dernier, alors que je m’apprêtais à me lever pour aller travailler, voilà que la clim de ma chambre s'éteint d'un seul coup, je descends, plus d'électricité nulle part dans la maison.
En arrivant au travail, scène chaotique, du monde, une chaleur moite, mon collègue m'annonce une panne d'électricité généralisée, nous n'avons ni le téléphone, ni la clim, et j'ai oublié de recharger mon téléphone portable... Plus non plus de fichier client, une journée qui s'annonce bien galère.
Oh chance, tout revient finalement un peu avant midi, soi-disant que la foudre avait touchée la centrale électrique (l'orage nous ayant échappé à tous...).
Le lendemain, au restaurant avec ma coloc, au moment de commander un café, la serveuse nous annonce une nouvelle coupure de courant, donc pas de café (ni d'orage). Ah il ne nous reste plus qu'à aller faire une sieste sur la plage en économisant la batterie du téléphone... Les discussions vont bon train, l'après midi avance et il semblerait que rien n'ait encore été rétabli. La nuit tombant vite, et n'ayant pas de bougies (il va d'ailleurs falloir en acheter, la saison des cyclones se rapproche), nous nous voyons déjà couchées à 19h... Finalement en rentrant nous avons le plaisir de constater que le courant est revenu, ouf !

jeudi 28 mai 2015

Découverte de la planche à voile

Promesse faite à moi même lors de mon séjour en Calédonie, "la prochaine fois que je vais sur une île je fais de la planche à voile !"
En ce mercredi, le temps est parfait pour débuter, peu de vent, mer calme et grand soleil (pas tout à fait les mêmes conditions que pour les séances suivantes...).
Je vais donc découvrir ce sport à la pointe du bout, après le village des Trois Îlets, dans la baie de Fort de France (c'est de la que partent des navettes qui relient les Trois Îlets à Fort de France). Par contre comme je dois contourner toute la baie, j'en ai pour environ 40 minutes en voiture.

la pointe du bout
Le centre nautique est situé au sein d'un hôtel, et la vue qu'il offre sur FdF est agréable.

Vue sur Fort de France
 Le cadre est idyllique, l'eau turquoise, des conditions de rêve pour tenter de prendre le vent !


le centre nautique en blanc
Après un peu d'attente (faut pas être trop à cheval sur les horaires), me voici en train d'essayer de garder l'équilibre sur la planche, et de tenter de remonter la voile. De nombreuses chutes et presque autant de tasses bues plus tard, j'arrive à peu près à tenir et à donner l'illusion de glisser sur l'eau !
L'apprentissage de la direction sera pour le prochain cours, demain !

S'en suit une après midi farniente sur la plage de l'Anse mitan, juste à côté, la vue, la couleur de l'eau le calme des vagues, encore un paysage de carte postale et une après midi de rêve !


Anse mitan

Une vue magnifique sur le chemin du retour :



Rando sur la presqu'ile de la Caravelle

Retour sur la presqu'ile de la Caravelle pour faire la fameuse randonnée annoncée en 3h30/4h selon les guides. Un départ encore peu matinal (une fois n'est pas coutume), et j'arrive vers 9h30 au niveau du parking déjà fort plein. Crème, lunettes et eau, je suis parée, le soleil tape fort.
Petit crochet par le chemin du phare (une montée de 10 minutes) au début du sentier, histoire d'avoir un point de vue plutôt sympa (le phare est fermé et ne se visite pas).



S'ensuit un chemin dans la forêt suivez les traces blanches et bleues !


La randonnée le long de la côte est agréable car fort heureusement le vent souffle fort et fait un peu oublier la chaleur. Pas de baignade possible pour se rafraîchir car pas de plages le long des côtes !






Petit passage dans la mangrove pour finir :



La faim au ventre je retourne à bon train à la voiture (3h, j'ai fait un temps !), et décide d'aller  la première plage que je trouve sur la route, l'anse bonneville afin de manger mais surtout de me rafraîchir !
Spot de surf, j'y reste tout l'après midi et attends tranquillement le coucher de soleil.

Anse bonneville

mardi 26 mai 2015

A la redécouverte du diamant et petit passage dans une source chaude

Après quelques jours de farniente au bord de la piscine, il est temps de repartir en excursion ! 
Au programme, retourner à la plage du diamant, où je n'avais pas eu un temps des plus cléments la dernière fois. Ça tombe bien, je repère également un restau qui sert du carpaccio d'espadon au lait de coco dans un guide, j'en ai l'eau à la bouche ! 
Arrivée au diamant vers midi, je flâne un peu sur la plage et vais faire un tour au marché, pas de bol le dimanche il n'y a pas grand chose.

Place de la mairie du Diamant

Vue depuis le ponton place de la mairie
Je me mets en quête du fameux restaurant, après avoir sillonné la rue à plusieurs reprises, introuvable, après vérification sur internet, il a changé de propriétaire il y a quelques mois, et le nouveau restau ne propose pas le plat qui me faisait tellement envie. Bien déçue, et pas tellement emballée par les autres menus, je reprends la voiture en direction de petite anse, où j'avais repéré l'existence d'une source chaude (encore dans un guide) et je m’arrête à un petit snack en bordure de la plage. Je choisi la fricassé de chatrous (sorte de pieuvre), c'est très bon, et je goûte une glace coco en dessert (alors que je n'avais plus vraiment faim, les portions sont généreuses); j'ai bien fait, elle est très bonne et pas trop sucrée.
Fricassée de chatrous

Maintenant direction la source chaude, par chance elle a été réhabilité et n'est donc pas difficile à trouver ! Je m'y trempe un instant face à la mer, le cadre est magnifique !




Vue sur Petite Anse

Retour maintenant sur la plage du diamant où je compte passer la fin de la journée, et rester même jusqu'au coucher de soleil.
La plage est très (trop) ombragée, difficile d'avoir un peu de soleil, d'autant plus que ce dernier se cache vite derrière les grands palmiers ! Cette fois ci les vagues ne sont pas trop fortes, et il n'y a pas de sargasse, la baignade est délicieuse.




dimanche 17 mai 2015

Petite sortie au restaurant avec mes adorables colocs

En ce dimanche, mes colocs et moi avions prévu un restaurant au Carbet, le beach grill, le long de la plage du Carbet.
Les plats sont simples et copieux, nous ressortons le ventre plein et faisons à peine 100 mètres avant de nous reposer sur la plage.



Le sable noir est brûlant, il faut donc courir vite, très vite pour aller se baigner, ou mettre ses tongs...

Puis arrive l'heure du goûter, cela tombe bien, il y a au Carbet un glacier très réputé "Ziouka Glaces". En arrivant devant la petite boutique, une longue file d'attente dans la rue est déjà présente, et après un temps d'attente qui équivaut bien à celui que l'on peut faire chez Berthillon en pleine période touristique, nous pouvons déguster nos glaces face à la mer.
J'ai goûté chocolat-gingembre, cerise pays (acérola) et manioc (oui oui manioc), délicieux ! S'il manque un peu de bonne bière en Martinique, il ne manque pas de bonnes glaces ! Il va falloir revenir pour goûter tous les parfums qui changent selon les fruits de saison.